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Exces d'œstrogènes

Série (1/2) : 3 Solutions contre l’excès d’œstrogènes – Mon protocole “Naturo”

Cycles menstruels irréguliers, trop abondants, syndrome prémenstruel, prise de poids, endométriose, SOPK avec dominance œstrogénique (ouiii ça existe), hypothyroïdie… c’est peut être que tu souffres d’un “excès d’œstrogènes” ou comme on dit en anglais “une dominance d’œstrogènes” et que la racine du problème se trouve ici. Viens lire l’article où je te partage le protocole que je conseillais aux femmes qui venaient me consulter.

Avant de continuer, je te conseille d’aller voir l’article où je t’explique comment ce déséquilibre se produit afin que tu puisses mieux comprendre le pourquoi de mes conseils.

Le protocole se divise en 7 points que je partagerai sur une série de 2 articles :

1. Réduire l’exposition aux œstrogènes environnementaux : XENŒSTROGÈNES

Comment?

  • Change le plastique par du verre ou au moins par du plastique libre de BPA (Bisphenol-A). Pour les récipients, c’est mieux en inox ou en verre.

  • Mange BIO, les pesticides sont sources de xenœstrogènes et autres perturbateurs endocriniens.

  • Choisis bien la viande et les produits laitiers que tu consommes (et réduis ta consommation) : les animaux d’élevage selon les méthodes conventionnelles sont nourris avec des hormones synthétiques nocives. Ces hormones se bio-accumulent dans les animaux au fil du temps et restent dans le corps de l’animal même après l’abattage. Lorsque nous consommons de la viande ou des produits laitiers, nous consommons ce que l’animal a consommé.

  • Fais attention à l’eau que tu consommes : celle du robinet est encore douteuse, car les résidus des hormones (jetées par exemple aux eaux usées) et pesticides jusqu’à aujourd’hui ne sont pas forcément mesurés, il n’existe aucune norme européenne réglementant ces substances dans l’eau du robinet. On dit que ce sont des microdoses, mais pour moi cela a quand même un impact nocif sur le long terme, car on boit de l’eau tous les jours. L’eau en bouteille plastique, non merci (plastique = perturbateurs endocriniens). Alors je te conseille dans ce cas-là de filtrer ton eau du robinet avec un filtre à charbon, à mon avis la forme la plus saine et écologique.

  • Choisis bien tes cosmétiques : c’est une source très importante de perturbateurs endocriniens pour les femmes et cela favorise donc l’excès d’œstrogènes. Je te conseille de télécharger l’application “CLEAN BEAUTY” qui permet d’analyser les étiquettes de cosmétiques, dès que tu vois le mot “perturbateur endocrinien” sur l’une des analyses, je te conseille de te passer de cette crème, shampoing, maquillage ou autre cosmétique.

  • Les contraceptifs hormonaux : pilule ou stérilet aux hormones, je te conseille de faire le point sur ta méthode contraceptive. Il est assez facile de se procurer la pilule, mais il faut aussi réfléchir au temps de prise sur le long terme et aux effets que cela produit. Personnellement après 10 ans sous pilule je suis passée au stérilet en cuivre et en dehors de la douleur de pose (avant d’avoir eu des enfants) je peux te dire que c’est vraiment efficace: zéro hormone et ce n’est pas contraignant.

  • Les phytœstrogènes : le soja par exemple, c‘est tout un débat. Pour ma part je peux dire que ce n’est pas forcément source d’inquiétude, car ce sont des produits qui peuvent être très bénéfiques sous certaines conditions, et que tout dépend de l’état de ta microflore et de la quantité consommée, un peu comme le débat du café. Alors la modération me semble le meilleur conseil et cela ira dans le bon sens pour lutter contre l’excès d’œstrogènes.

2. Excès d’œstrogènes : améliorer le microbiote intestinal

Le microbiome intestinal est l’un des principaux régulateurs des œstrogènes en circulation.

Une perturbation du microbiome intestinal entraîne une diminution des œstrogènes circulants.

Les altérations du microbiome intestinal peuvent entraîner des pathologies médiées par les œstrogènes.

Les interventions qui modifient la diversité du microbiome intestinal ont un impact sur les maladies médiées par les œstrogènes.

Estrogen–gut microbiome axis: Physiological and clinical implications
Author links open overlay panelJames M.Bakerab1LaylaAl-NakkashcMelissa M.Herbst-Kralovetzad

L’intestin est pour moi comme le sol pour les plantes : si on souhaite des plantes en bonne santé , il faut d’abord s’intéresser à la santé du sol. Suivant cette métaphore, j’ai construit mon protocole comme ça :

Premièrement, ASSAINIR : utiliser différentes plantes de type ANTISEPTIQUES qui permettent d’éliminer la flore opportuniste (bactéries et champignons qui ne doivent pas être là) : Thym, Origan,Sarriette, Ail.

  • Les capsules d’huiles essentielles chez Pranarom étaient un des produits que je conseillais : OLEOCAPS No2 – Santé intestinale ou PRANACAPS Origan+ peuvent être une bonne option. À faire en cure de 10-15 jours maximum à dose de 1-2 capsules par jour selon la sensibilité digestive. Tu peux les trouver en pharmacie ou sur internet.
  • L’autre produit que j’apprécie beaucoup est celui des laboratoires BIOPHENIX – Équilibre Mucilyse Biofilms à faire en cure de 10 jours par dose de 2 gélules 2 fois par jour.

Deuxièmement, régler la PERMÉABILITÉ INTESTINALE : c’est comme si l’intestin serait une passoire et à cause des différents agresseurs (mauvaise alimentation, stress, infections, etc.), les trous deviennent trop gros, laissant passer de l’autre côté (le sang) des choses qui ne devraient pas passer (bactéries, aliments partiellement digérés, etc.), ce qui finit par produire une réponse inflammatoire locale, mais aussi systémique de bas degré. Cela perturbe également la microflore intestinale sur place qui produit donc une mauvaise assimilation des nutriments, et un mauvais métabolisme œstrogénique et exacerbe un potentiel l’excès d’œstrogènes.

  • Le produit que j’aime bien est celui du laboratoire Herbolistique : PERMÉABILITÉ INTESTINALE qui contient du curcuma, le L-Glutamine et L-Méthionine (deux acides aminés importants pour maintenir la bonne intégrité de la paroi intestinale) et d’autres plantes. À prendre par 3 gélules matin et soir pendant 1 mois.

En dernier il s’agit de mettre de bonnes bactéries dans l’intestin, comme poser les graines dans la terre. Ce sont des PROBIOTIQUES, tu en trouves plusieurs sur le marché, je n’ai pas forcément de marque préférée.

Je t’ai laissé les liens des produits, mais sache que je ne gagne rien en les conseillant. Je te les partage, car je les ai utilisés quand je consultais en tant que Naturopathe au cabinet, c’est vraiment dans la bonne volonté que tu te réappropries ta santé en ayant accès aux bons produits 😉 Le site NATUROMARKET de ma collègue Marie BERTHÉ propose également beaucoup de produits de qualité avec un conseil naturopathique.

3. Améliorer la fonction de détoxification hépatique

Les premiers pas ont eu comme objectif de réduire un potentiel excès d’œstrogènes qui viendraient de l’extérieur (Xenœstrogènes) alors qu’ici en soutenant les fonctions hépatiques, on va chercher à équilibrer les œstrogènes internes.

Le métabolisme et les différentes structures chimiques des œstrogènes sont un vaste sujet, mais vu que je ne souhaite pas te donner un cours de biochimie, alors si tu souhaites approfondir je t’invite à lire l’article sur l’excès d’œstrogènes pour en connaître davantage sur le sujet.

On pense que les lésions du foie altèrent sa capacité à métaboliser et à inactiver les œstrogènes, ce qui entraîne une augmentation des taux d’œstrogènes dans la circulation (Glass et al., 1940). Cependant, il a été signalé que des changements dans les niveaux d’hormones stéroïdes peuvent se produire avant que les fonctions hépatiques ne soient compromises (Becker, 1993), ce qui suggère des mécanismes supplémentaires par lesquels les maladies hépatiques provoquent un excès d’œstrogènes.

Estrogen-Metabolizing Enzymes in Systemic and Local Liver Injuries
X. Chai, … W. Xie, in Drug Metabolism in Diseases, 2017

Ici on ne parle pas de maladie hépatique, même si c’est grâce à cela que la science a pu faire le lien. Ici on parle tout simplement de soutenir la santé hépatique afin d’avoir un équilibre œstrogénique sur des femmes en bonne santé. En résumé, c’est le foie qui s’occupe de transformer, équilibrer et de réduire un excès d’œstrogènes, d’où l’importance de soutenir ses fonctions.

Comment?

L’indol-3-carbinol et diindolylméthane – ce sont des composés naturels dérivés de légumes crucifères tels que le brocoli, les choux de Bruxelles et le chou, qui favorisent activement la décomposition des œstrogènes en un métabolite bénéfique (2-OH). Le produit que j’aime bien est LINIDOL des laboratoires Longevie en cure de 1 capsule par jour pendant 1 mois ou plus selon le cas, mais aussi un extrait liquide de graines germées de Brocoli qui peut être la source de ces deux substances.

Racine de Pissenlit (Taraxacum officinalis) : Cette plante amère stimule la production de bile qui facilite le processus de désintoxication du foie, l’aidant à décomposer les sous-produits des œstrogènes et à les éliminer de l’organisme normalement par excrétion. À prendre sous forme d’extrait liquide de Racine de Pissenlit en cure de 3 semaines à raison de 3ml par jour.

Chardon Marie (Silybum marianum) : est l’une des plantes hépatiques les plus utiles, car elle favorise non seulement les voies de détoxification, mais aussi la régénération des hépatocytes (cellules du foie). À prendre sous forme d’extrait liquide en cure de 3 semaines à raison de 3ml par jour.

 

J’espère que cette série t’aidera, et on se voit bientôt pour la suite du protocole 😉 n’hésites pas à me partager si tu te lances à faire le protocole.

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